Le volley-ball est le seul sport collectif sans contact. Les joueurs, séparés par un filet, ont pour but de gagner le match en marquant plus de points que leurs adversaires. La partie est divisée en sets. Un point est gagné si l'on parvient à placer la balle dans le camp adverse ou si l'adversaire commet une faute ne lui permettant pas de renvoyer la balle.

Comme le tennis, c'est donc un sport de renvoi, et comme le football, c'est un sport de frappe c'est-à-dire qu'on ne peut pas bloquer la balle, la garder dans ses mains pour avancer, le ballon doit circuler après une "frappe" plus ou moins forte (le degré de puissance s'amplifiant de la passe vers le smash). Cela suppose que les joueurs fassent appel à leurs capacités d'analyse rapide, et développent des réponses stratégiques adaptées à la diversité des situations. Sport collectif par excellence, le respect des équipiers, des adverses et des arbitres, la coopération, le soutien, l'aboutissement d'un projet de groupe sont valorisés par le fait de mettre ses qualités personnelles au service d'une équipe. Le "moi" s'efface et laisse la part belle au "nous". Le volley-ball développe l'esprit d'entre-aide et la solidarité.

D'un point de vue physiologique, le volley est excellent pour développer sa détente verticale, sa vitesse (pure et de réaction), renforcer ses muscles et sa condition physique générale. Même si l'on ne court pas avec la balle comme au rugby ou au handball, on court après elle, c'est-à-dire que le "ballon ne vous tombe que rarement dessus". Il faut toujours se déplacer pour jouer ou soutenir ses partenaires.